Au cœur de la champagne berrichonne, entre la Brenne, ce majestueux pays des mille étangs et le Boischaut Sud romantique, les vingt-trois communes de notre destination n’attendent que vous. Elles vous révèlent ici leurs plus beaux attraits. Patrimoine, nature, architecture, etc. C’est parti pour un tour d’horizon de notre territoire !

Étape
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Déols

Déols

Sur les rives de l’Indre, au nord de Châteauroux s’élèvent les vestiges de l’abbaye bénédictine de Notre-Dame de Déols fondée en 917. Classée au titre des sites clunisiens, elle fut l’une des plus grandes églises romanes de France.

À proximité du site de l’abbaye, l’église Saint-Étienne a conservé sa façade romane, son clocher du XVIe siècle et sa nef du XIIe siècle. Elle accueille deux cryptes du IVe siècle contenant les tombeaux de Saint-Léocade et de Saint-Ludre, magnifiquement sculptés.

Enfin, la porte de l’horloge avec ses deux tours et sa couronne de mâchicoulis ainsi que la porte du pont Perrin rappellent l’existence de l’enceinte fortifiée.

Coings

L’église Saint-Paul et Saint-Pierre a été édifiée au début des années 1820 afin de réunir les deux paroisses présentes sur la commune. On peut notamment y admirer les statues en bois polychrome des deux saints ainsi qu’une fresque représentant leurs martyrs respectifs. Les amoureux de la pêche et les promeneurs apprécieront par ailleurs le charme de l’étang de Coings.

Montierchaume

Châteauroux Métropole – Benjamin Steimes

La sacristie de l’église Saint-Maurice (XIIIe siècle) est ornée d’une statue en bois du XVe siècle, classée au titre des monuments historiques et rappelant la fondation du village.

Des vestiges de l’ancien monastère subsistent encore, notamment au niveau du chœur de l’église où l’on peut admirer des fresques polychromes rappelant l’origine monastique de la paroisse et des chapiteaux richement décorés, copies de ceux de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Déols (dont il ne subsiste plus que des vestiges).

Diors

On s’arrêtera devant la chapelle Notre-Dame des Ailes (XIXe siècle), dédiée à la Vierge. On admirera également les restes d’un château du XIIIe siècle malheureusement presque entièrement détruit en 1944 lors d’un bombardement américain effectué par erreur.

Mâron

Le bourg de Mâron est situé sur l’ancienne voie gallo-romaine qui conduisait d’Argentomagus (Saint-Marcel) à Avaricium (Bourges). Au cœur de ce charmant village, on admirera l’église Saint-Pierre (XIIIe siècle) ainsi que les extérieurs d’un château du Moyen-âge.

Sassierges-Saint-Germain

Châteauroux Métropole – Benjamin Steimes

L’église Saint-Germain (XIIe siècle) est classée au titre des monuments historiques.

Elle possède un clocher couvert de bardeaux (ou tuiles) de châtaignier ainsi qu’un joli portail ouvragé avec quatre chapiteaux rappelant la statuaire de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Déols. Non loin de la ville, on profitera aussi du cadre enchanteur de la fontaine du Liennet.

Ardentes

L’église romane Saint-Martin (XIIIe siècle) dont l’édification est liée à celle de l’abbaye bénédictine de Déols au XIe siècle, est classée au titre des monuments historiques. En traversant l’Indre après une promenade le long du chemin blanc, propice à la balade ou à la pêche, on admirera sur l’autre rive l’église Saint-Vincent, de style gothique (XVe siècle) et son clocher du XIXe siècle.

Jeu-les-Bois

Châteauroux Métropole – Benjamin Steimes

L’église romane Saint-Maximin date du XVe siècle.

On admirera les très jolies verrières ainsi que les clés de voûte, l’une d’elles étant ornée du blason des Chauvigny.

Arthon

L’église Saint-Martin (XIIe siècle), située dans le bourg d’Arthon, renferme une dalle funéraire du XVe siècle et des fresques contemporaines. Par ailleurs, dans l’une des clairières de la forêt domaniale de Châteauroux, s’élève la chapelle Notre-Dame du Chêne (XIXe siècle), lieu de pèlerinage.

Le Poinçonnet

À Lourouer-les-Bois, on admirera le clocher d’une ancienne église (XIIe siècle) remontant aux origines de la commune du Poinçonnet.

Franck Jarry

Dans la forêt domaniale, se trouvait autrefois le château de la Mothe dont il ne reste aujourd’hui que deux grands fossés rappelant les anciennes douves qui entouraient autrefois le village et le donjon médiéval.

Au cours d’une promenade en forêt on pourra découvrir les ruines de l’abbaye de l’ordre de Grandmont (XIIIe siècle) et flâner du côté des étangs de Berthommiers et des Deux Frères, gageures des efforts des moines pour aménager leur cadre de vie.

Étrechet

L’église Saint-Pierre date de 1839 et remplace l’église initiale, détruite durant la Révolution française.

Luant

Porte d’entrée du Parc Naturel Régional de la Brenne, Luant vous accueille au pays des mille étangs. Lieu de pêche et de promenade incontournable sur le territoire, l’étang Duris offre ainsi un cadre naturel d’exception qui ravira promeneurs et pêcheurs.

Située en cœur de ville, l’église Saint Jean-Baptiste (XVe siècle) a malheureusement subi les affres du temps et de la Révolution française. Elle a été reconstruite au cours du XIXe siècle. La chapelle latérale, d’origine, présente une porte à accolade surmontée d’un écu martelé et des stalles en chêne (sièges en bois dans le chœur réservés au clergé) datant du XVIe siècle.

La Chapelle Orthemale

Les beautés naturelles de la Champagne berrichonne se retrouvent au cœur de ce charmant petit village agricole situé aux portes de la Brenne. Les artimaliens sont riches d’une histoire remontant à l’époque mérovingienne et possèdent sur leurs terres une très jolie petite église romane du XIIe siècle dédiée à la Vierge Marie.

Mairie de La Chapelle Orthemale

Bâti sans doute au XVe siècle, le château a su conserver son charme d’antan avec son corps de logis flanqué de trois tourelles.

Buzançais

Cette ville d’origine gallo-romaine est connue pour son patrimoine d’une grande richesse : chapelle Saint-Lazare, prieuré Sainte-Croix (XVe siècle), pavillon des Ducs (dernier vestige d’un château du XVIe siècle), La Pleureuse du sculpteur indrien Ernest Nivet, le grenier à sel, les grands moulins, etc.

Saint-Genou

Venez profiter du vaste plan d’eau agrémenté d’un parcours de santé, d’aires de jeux et de pique-nique, ainsi que d’une zone dédiée à la pêche et d’un espace de baignade surveillée pendant l’été.

Sougé

On admirera l’église Saint-Hilaire du XIXe siècle restaurée par Henri Dauvergne, fils d’Alfred Dauvergne et qui fut à sa suite architecte départemental de l’Indre.

Argy

Classé au titre des monuments historiques, le domaine du Château d’Argy s’étend sur 40 hectares en Champagne berrichonne. Ce magnifique château familial parfaitement la transition entre l’architecture du Moyen Âge et celle de la Renaissance avec de très beaux éléments architecturaux de style Louis XII. Le visiteur appréciera notamment la très élégante galerie à double-niveau jouxtant le donjon, les machicoulis ainsi que les traces de pont-levis.

Des visites sont désormais organisées tout l’été le mercredi et le weekend à 16h pour les individuels. Laissez ainsi les propriétaires vous partager leur expérience de vie quotidienne dans un château !

Saint-Lactencin

Les origines étymologiques du vocable de ce charmant petit village de Champagne berrichonne restent un mystère. Il n’existe en effet aucun saint de ce nom ! La paroisse est d’ailleurs dédiée à Saint-Clément. Si elle relevait autrefois de l’abbaye de Saint-Gildas à Châteauroux, l’église du XIe siècle semble pourtant s’être inspirée de l’architecture de celle de Déols. La magnifique tour carrée n’est en effet pas sans rappeler l’unique clocher subsistant du site clunisien.

Chézelles

Maxime Brisson

En suivant le cours de la Trégonce, le promeneur est invité à profiter d’une balade bucolique à travers le temps. Autrefois desservi par la voie romaine reliant Levroux à Mehun-sur-Indre, le bourg de ce petit village niché au cœur de la campagne berrichonne a su préserver de belles richesses gallo-romaines comme les trésors numismatiques dévoilés au fil des siècles et les deux sépultures.

L’église conserve des vestiges datant du XIIe siècle eux-mêmes bâtis sur des fondations du Xe ou XIe siècle. De l’époque médiévale, seules les traces du donjon carré ont longtemps survécu avant de disparaître au cours des années 1980.

Villedieu-sur-Indre

Située sur la rive droite de l’Indre, Villedieu-sur-Indre porte en elle les vestiges d’un passé historique d’une vibrante diversité, étroitement lié à celui de Châteauroux et Déols.

Loïc Dody

C’est ainsi à Raoul le Large, seigneur de Déols et fondateur du château éponyme à l’origine de la cité castelroussine, que l’on doit la construction au Xe siècle de l’église Saint-Sébastien. Au siècle suivant, l’un de ses descendants reçoit la terre de Villedieu et y construit un château qui est rasé deux siècles plus tard puis reconstruit dix ans après.

Aujourd’hui il n’en reste malheureusement que quelques vestiges qui se laissent admirer depuis le golf du Val de l’Indre.

Niherne

Les rives de l’Indre regorgent d’endroits secrets dont les mystères se révèlent au détour de chemins tranquilles et de balades paisibles. La source de la Demoiselle à la Saura est de ces lieux chargés d’histoire entrés dans la légende.

Cette dernière ne dit-elle pas que c’est là que se rencontrent les amoureux de Niherne ?

En ces terres verdoyantes, les étangs Renard et de la Sablière feront pour leur part la joie des pêcheurs qui pourront s’adonner à leur passion. Des vestiges du paléolithique révélés à Parçay et Vaux à l’église romane Saint-Sulpice du XIIe siècle sans oublier le prieuré de Surins datant de 1050, Niherne et ses environs s’ouvrent à vous comme les pages d’un livre d’histoire.

Saint-Maur

Dans ce charmant bourg situé au cœur d’un écrin de verdure se dresse l’église dédiée à Saint-Maur (XIIe et XIIIe siècles), ornée d’un cadran solaire et à l’intérieur de laquelle sont conservées les reliques du saint. Au cours d’une promenade on admirera aussi de belles maisons de maîtres et des châteaux du XVIe siècle. On s’arrêtera au château des Planches (XIXe siècle) pour profiter de son magnifique parc ouvrant sur la Vallée d’Ebbes ou encore, à proximité, au château de Laleuf, qui fut propriété du général Bertrand, un proche de Napoléon Ier. On ne manquera pas également la ferme fortifiée et l’étang de Grandeffe (en direction de Luant) ou les sources de la Demoiselle, route de Niherne.

Sur l’ancienne commune de Villers-les-Ormes, au lieu-dit « Le Treuillaud », on admirera les corps de logis des XV, XVIII et XIXe siècles. Dans le bourg, on s’arrêtera devant l’église Saint-Laurent, reconstruite sur les fondations d’un édifice dont les origines pourraient remonter au temps des Capétiens. Laissée à l’abandon, vendue puis transformée en grange à la fin du XVIIIe siècle, l’église renaît de ses cendres à la fin du XIXe siècle.

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